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基本説明
Rangée ici selon sa date, chaque mort d'écrivain a sa brisure singulière et inimitable. « Chacun d'eux ne posséda réellement que ses bizarreries », écrivait Marcel Schwob, dans la préface de ses Vies imaginaires, modèle dont ici je tire le négatif. Pris sur le vif, on peut le dire , chaque portrait est une nouvelle, un récit, une allégorie. Il y a ceux qui meurent de l'histoire : Walter Benjamin, Marina Tsvetaeva, Stefan Zweig ; ceux qui meurent des femmes : Stendhal, De Quincey, Dumas, Flaubert, Rilke ; ceux qui meurent de leur solitude : Mme du Deffand, Dorothy Parker, Jean Rhys, Truman Capote ; ceux qui meurent de leur Dieu : Pascal, Tolstoï, Catherine Pozzi ; et même ceux qui meurent de leurs livres : Pouchkine, Balzac, Nabokov. Mes préférés ? Ceux qui meurent de leur mort, tout simplement, parce qu'il faut bien faire une fin : Montaigne, Mme de Sévigné, Freud, Robert Walser, Alexandre Vialatte ?
« Quel roman que ma vie », auraient pu dire nombre d'écrivains : Balzac, Dumas, Stefan Zweig, Truman Capote ? Quels petits romans que les morts d'écrivains ici racontées ! Qu'est-ce qu'une mort d'écrivain ? En quoi diffère-t-elle d'une mort ordinaire ? Pour celui qui écrit, que se passe-t-il lorsqu'il n'y a plus rien à dire ? Meurt-il en images, en imagination, dans l'imaginaire, comme il a vécu et écrit ? Sa mort éclaire-t-elle son écriture, ou bien l'inverse ?
Trois douzaines d'auteurs, d'un siècle ou de l'autre, français ou non, grands ou pas, hommes ou femmes, poètes ou romanciers, et même philosophes. On entre dans le lieu où ils ont cessé de vivre, on cherche sur leurs lèvres leurs derniers mots.