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基本説明
Barboter, faire trempette, nager, boire la tasse, plonger, faire la planche, patauger, piquer une tête… le vocabulaire de la baignade est riche et bigarré. Il en est de même des desseins des baigneurs qui, selon les époques et les envies, ont sauté dans l’eau du Léman avec diverses idées derrière la tête.
Les premières empreintes laissées par la baignade dans le paysage datent du début du xviiie siècle, mais on peut imaginer qu’à la préhistoire, on piquait déjà une tête dans le Léman pour oublier les chaleurs de l’été. Des documents évoquent l’interdiction des bains lors des épidémies de peste au xve siècle. Voltaire se baigne à Rolle, Rousseau inspire les premières écoles de natation. L’agrément et la santé ont toujours été les motivations de la fréquentation des eaux du lac, avec la préoccupation de savoir nager pour ne pas s’y noyer, sans oublier le besoin de se laver. Le tourisme et le sport finiront d’organiser la pratique de la baignade. Elle concernera toutes les couches de la société, des plus populaires aux plus hautes élites, jusqu’à aujourd’hui où plus de 120 plages accueillent les baigneurs autour du Léman.
Cette attractivité des eaux du lac ne doit pas occulter la répulsion et la peur qu’elles ont souvent suscitées, qu’il soit question de pudeur, de salubrité, de risques de noyade ou de superstitions.