- ホーム
- > 洋書
- > フランス書
- > ARTS ET BEAUX LIVRES
- > Arts majeurs
- > Musique
基本説明
L'ouvrage de François-Henri HOUBART, « Rayonnement de l'Orgue orléanais », retrace la vie et l'œuvre de quelques noms de l'Orgue depuis le XVIIe siècle liés à Orléans et à sa région, et dont certains sont connus dans le monde entier.
Ainsi, alors qu'un Pierre Bridard travailla aux orgues des cathédrales de Bourges et de Nantes - hélas disparu lors d'un incendie criminel en juillet 2020 -, Pierre Delorme, moine augustin, organiste et facteur, quitta sa ville d'Orléans vers 1700, où ses père et grand-père furent bateliers, pour s'installer dans l'est de la France et côtoyer le grand organier Andreas Silbermann (le petit frère de ce dernier, Johann Gottfried, excellent facteur lui aussi, était proche de Johann Sebastian Bach). Du Frère Delorme, demeure le magnifique buffet d'orgue de Sarre-Union en Alsace sous lequel il a été enterré.
À Jean Baptiste Isnard, installé rue d'Illiers à Orléans où il mourut en 1800, on doit le somptueux orgue de Pithiviers internationalement connu pour sa beauté visuelle et musicale qui le font jouer et enregistrer par des organistes venus de tous les continents. Bien qu'habitant à moins de trente lieues de Paris, malgré sa réputation justifiée, Isnard n'exerça jamais dans la capitale où la situation était bloquée par l'excellent François Henri Clicquot, facteur d'orgues du Roi, qui « régnait » sur la quasi-totalité des instruments.
D'une famille de célèbres organiers, Adrien Lépine, facteur d'orgues du Roi, beau-frère de Clicquot, érigea, sur les conseils de Dom Bedos de Celles, l'orgue de Montargis, ville où, veuf, il se remaria et vécut dans le dernier quart du XVIIIe siècle ; on peut toujours admirer la boiserie de son orgue à l'église Sainte-Madeleine.