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基本説明
Apprend-on autrement dans les vallées que dans les plaines ? À l’heure où le débat sur le rôle de l’école dans l’apprentissage de la citoyenneté revient en force, il est intéressant de s’interroger sur les spécificités de l’enseignement d’hier et d’aujourd’hui à travers les territoires de l’arc alpin.
Une plume pour la lecture, deux pour la lecture et le calcul, trois pour la lecture, le calcul et le latin : ainsi se distinguaient par leur chapeau à plumes les maîtres d’école itinérants du Briançonnais, qui vendaient leur savoir sur les marchés.
La célèbre histoire de ces colporteurs du savoir, rapportée par Victor Hugo dans Les Misérables, contrecarre l’image de peuples montagnards isolés et arriérés que l’on a longtemps entretenue. En réalité, entre le xvie et le début du xixe siècle, le taux d’alphabétisation est bien plus élevé dans les vallées alpines (notamment dans les Hautes-Alpes, le Piémont et la vallée d’Aoste) que dans les basses terres.
Comment expliquer ce rapport privilégié à l’écrit et à l’instruction ? Les facteurs sont d’ordre varié : géographique, historique, religieux, politique, sociologique et économique.
Les Alpes ont également été le berceau de nombreuses figures des sciences de l’éducation : Rousseau, bien sûr, le père de l’Émile, mais aussi Jean Bosco, Célestin Freinet, Georg Kerschensteiner, Heinrich Pestalozzi ou encore Jean Piaget.