基本説明
Dès l'accession du Cameroun à l'indépendance en 1960, des réflexions émergent sur la nature de la communication en relation avec la politique. Le président de la République, Ahmadou Ahidjo, désirant atteindre l'unité nationale, met alors en place une forme de communication autoritaire et unidirectionnelle. Au fil du temps, les dirigeants et les dirigés ont évolué dans des sphères séparées, les seconds étant relégués au rôle d'auditeurs passifs des premiers.
L'utilisation « sculptée » de cette communication spécifique par le deuxième régime politique sous-tend l'originalité de la pratique politique au Cameroun, qui en fait un objet d'étude captivant. Cela se manifeste particulièrement à travers l'adage « le Cameroun, c'est le Cameroun », prononcé par le président de la République, Paul Biya, lors d'une visite à Douala en 1991.
Ce régime politique qui se fonde sur l'approbation, l'acquisition du consentement et l'appui populaire à son programme national se heurte à des défis pour intégrer socialement les générations Y et Z. Cette étude propose une analyse des méthodes de communication utilisées dans ce processus, qui remonte aux Indépendances.