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基本説明
En septembre 1965 sur les conseils d’un oncle mathématicien facétieux le jeune Simon Louis Liberati est inscrit comme externe en 11e bleue au collège Stanislas. Numéro d’écrou : 103. Il y restera douze ans avant d’en être renvoyé. Dans ce récit en forme de confession, l’auteur de Performance revient sur ses « années de bagne » dans une société française percutée par mai 68.
Tout commence par la destruction des bâtiments du vieux collège. Une grosse boule de fonte balancée au bout d’une chaine abattant les murs des internats poussiéreux sous les yeux des petits garçons en tabliers gris. C’est l’un d’entre eux — le gentil Jean Brisset — cinquante ans plus tard, semi-clochard à vélo atteint du syndrome de Diogène, qui réveille les souvenirs de l’écrivain en lui envoyant par pli chez Grasset un curieux et fétichiste collage. La machine se met en marche : précision cruelle du récit, portraits d’une certaine France, de « l’étonnante hypocrisie de la bourgeoisie catholique et de ses suppôts » laissant souvent la parole à des documents tirés des archives de l’auteur. Le collège y apparait — à travers parfois les mots de ses éducateurs — sous un jour inattendu, perméable à la libéralisation des mœurs et aux réformes scolaires, même s’il reste quelques médailles d’autrefois-Guynemer ou Pétain dans les bureaux des abbés.