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基本説明
Le quatrième et le cinquième tome des Œuvres complètes de Jean Paulhan se présentent comme le lexique des auteurs
auxquels l'écrivain a consacré un texte propre. Ce second volume mène de Jacques Rivière à Georges Wolfromm. C'est partir du directeur de La NRF de la période 1919-1925 pour aller jusqu'à la fin de l'alphabet, en passant par Alain Robbe-Grillet et Gustave Roud, Sade et Saint-John Perse, Ungaretti et Vailati, Albert Thibaudet et Paul Valéry - sans compter cent autres, que l'on retrouvera dans l'index. À ce cortège s'ajoutent les textes retrouvés de cinq discours, un ensemble de textes de circonstance autour des revues littéraires, trois traités et un premier choix de réponses aux enquêtes littéraires. Jean Paulhan ne veut connaître que deux manières de parler
de la littérature : il parle de l'absolu ou des individus. D'un côté il y a le langage, de l'autre les amis. Entre les deux, nul moyen terme. Jamais, presque jamais, il ne parle du roman, de la poésie ou du théâtre, du tragique ou du lyrisme, c'est-à-dire des notions intermédiaires : autant de termes qui dénonceraient le spécialiste. Tout au plus plaide-t-il, ici ou là, pour la poésie didactique - sans trop de risque d'être suivi, sinon, on s'en réjouit, par Jacques Audiberti ou Jacques Réda. De chacun, que peut-on dire ? Une part de la critique littéraire
relève de la galerie de portraits, ce qu'en d'autres temps on aurait appelé une prosopographie. Un propos, un poème, une page de roman sont moins des exercices de genre que les témoignages et les preuves d'une relation au langage. Un visage, c'est encore une relation au langage qui se dessine. Un ami, c'est une expérience qui requiert un témoin.